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the sword of etheria
19/03/2006 10:05
Développé par l’équipe à l’origine de Suidoken et de Castlevania, The Sword of Etheria avait tout pour éventuellement devenir un blockbuster. Mais c’est l’emploi du "avait" qui change tout !
Également connu sous le nom d’Over Zenith au Pays du Soleil Levant, The Sword of Etheria est un jeu d’action aventure plutôt proche d’un beat’em all dont l’action se déroule dans un univers imaginaire. Un monde où cohabite les hommes, les Dieux et les Katenas – une race de guerriers à la croisée des chemins entre être humain et divinité. Asservis par les Dieux, les Katenas ont reçu pour mission de faire respecter les lois injustes imposées par ces divinités aux hommes. Nécessaire à leur existence, ils puisent toute leur énergie de l’Etheria, une source magique inépuisable. Mais la révolte des hommes gronde. Une légende raconte qu’un Élu viendra bientôt délivrer les hommes des Dieux. Ce jour est arrivé.
T’as fait des Katenas ? L’intrigue débute par une cinématique qui met en scène Almira, à la tête d’un groupe de Katenas, venue capturer l’Élue, Dorothy, la sœur du héros, Phyl. Tandis qu’il affronte Almira, l’Etheria lui insuffle la force nécessaire pour vaincre et libérer de l’enchantement son ennemie d’un jour. Mais Dorothy est finalement enlevée par les autres Katenas. La mission "Sauver Dorothy" débute à trois, avec un second Katena, Leon, lui aussi débarrassé de cet envoûtement.
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Au menu, de l’action pure et dure. Séduisante sans pour autant être novatrice, l’intrigue implique le joueur jusqu’au bout des ongles. Mais passé l’euphorie des quelques saynètes à la sauce manga, l’heure est à la désillusion.
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Et de dix ! Nos trois personnages cumulent les lacunes. Seul Phyl est jouable, les autres étant dirigés par une IA un peu faiblarde. Heureusement, vous pouvez ordonner à vos compagnons d’arme de se regrouper autour de Phyl pour joindre les forces de chacun et réaliser des enchaînements spectaculaires. Objectif : réaliser une sorte de passe à dix avec l’ennemi en se le renvoyant les uns les autres et lui en mettre plein les mirettes, ceci à condition d’y parvenir d’un seul trait. Un ennemi abattu via un simple coup d’épée rapportera peu de points d’expérience, à la différence d’un enchaînement de combos combiné par notre dream team. Un détail qui a son importance car The Sword of Etheria introduit une pincée de RPG. Les aptitudes des personnages évoluent, des items peuvent être achetés pour soigner ou équiper, etc.
Lassitude au menu Linéaire, sans objectifs secondaires à remplir, répétitif, le jeu propose de surcroît une intrigue sans surprise, des niveaux qui se ressemblent tous et un gameplay trop juste. La lassitude finit par gagner le joueur. Quant à la jouabilité, la caméra automatique manque de précision et n’est pas toujours bien positionnée lors des affrontements.
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Malgré une réalisation acceptable, l’esthétisme général fait peine à voir : le level design est pauvre, les niveaux sont étriqués et vides, les textures ternes et peu détaillées. Du côté des héros, les couleurs pètent un maximum lorsqu’ils se transforment tout comme les effets spéciaux des attaques de groupe.
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C’est un véritable 14 juillet que nous offrent notre trio de Bioman ! Malgré des bases intéressantes, le résultat est insipide.
Testé par Force Guimauve Richard Roger.
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Autres Screenshots:
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